Do It 2017 - Défi Belgique Afrique

« En Afrique ou en Asie, pour relever en tant que jeune, un défi unique au coeur du monde»

DBA, Mada et moi

Cet été, durant le mois de juillet, j’ai eu la chance de partir à Madagascar avec l’ONG Défi Belgique Afrique (DBA) pour le Do It 2016 ! Je suis partie 3 semaines avec mes 33 acolytes à Morondava, au sud-ouest de Madagascar. Bien évidemment, mon but n’était pas de bronzer sous les cocotiers mais d’apporter mon aide aux Malgaches. Je vais vous raconter mon voyage…

Après un an d’attente et de motivation, après une vingtaine de formations en compagnie d’animateurs et d’ados de mon âge qui avaient comme objectif de se préparer au mieux au changement d’univers, est enfin venu le moment de plier bagage et de s’envoler vers Madagascar.

Ce 15 juillet, l’excitation, le stress, la peur, l’envie étaient au rendez-vous. Deux personnes chères à mes yeux me retenaient, ma sœur et maman. Mais l’au revoir était inévitable. Est arrivée très vite l’heure des câlins, des bisous, des « Je t’aime » et pour certains, des pleurs. Mais je savais que si je disais « Bye Bye » à la Belgique, j’acceptais de dire  « Bonjour » à de nouvelles aventures !

Après plus de 14 heures de vol, nous voilà enfin arrivés sur cette fameuse île rouge. A la minute où j’ai posé les pieds sur le sol malgache, j’ai tout de suite su que mes 33 camarades et moi allions vivre la plus belle expérience de toute notre vie.

Comme de fait, j’ai découvert des paysages grandioses, uniques et incroyables. J’ai rencontré des gens géniaux avec un cœur gros comme le soleil éblouissant qui baigne cette île !

Ma correspondante Tinah et moi étions unies comme les 5 doigts de la main. J’ai  pu rencontrer sa famille, manger en sa compagnie, vivre comme elle. Elle m’a appris beaucoup de mots malgaches comme par exemple : Manahoana (Bonjour), Veloma (Au revoir), Soavadia (Bon voyage), Tiako Ianao (Je t’aime), Azafady (Pardon),…

Nous étions présents pour remplir un objectif : construire un mur de protection autour d’une école primaire avec l’aide de nos correspondants.  Le défi a été relevé de main de maître ! Ces enfants peuvent  maintenant se rendre à l’école en toute sécurité et cela, grâce à nous. Comme par exemple, Frankie, 4 ans qui venait toujours me taquiner sur le chantier. Je voyais bien que, pour lui, ce mur lui tenait vraiment à cœur !

Là-bas, je me suis trouvé des amis en or ! D’ailleurs, les adieux ont été très difficiles car en trois semaines, j’ai vécu avec une nouvelle famille à mes côtés. Malgré notre différence de couleur de peau, de vision du monde, de traditions, de cultures, je me sentais comme eux… « DO- IT-ienne » et fière de l’être.

Quelques jours après s’être souhaité « Veloma », nous sommes partis à la découverte de l’allée des baobabs ! Cette allée appartient au patrimoine mondial de l’UNESCO et je comprends pour quelle raison ! Les baobabs sont majestueux. Ils possèdent un tronc immense de 7 mètres de diamètres et peuvent atteindre 30 mètres de haut. En clair, nous étions tous abasourdis de voir un tel panorama dont voici quelques clichés.

Vingt-quatre heures avant notre départ de Mada, nous avons entrepris une randonnée dans la région de Betafo près d’Antsirabé. Cette marche s’est révélée un des meilleurs moments du séjour car nous avant découvert des paysages splendides ! J’ai aussi appris que les Malgaches accordent beaucoup d’importance aux bananes parce qu’elles sont le signe d’une nouvelle génération. Ils construisent aussi leurs maisons en matière « vivante » comme l’argile, la terre, la paille car les briques, considérées comme matières « mortes », sont utilisées pour la construction des tombeaux. Cette balade de plus de trois heures a été super enrichissante.

Et puis l’aventure a pris fin… et je suis repartie le cœur gros et lourd mais je sais que j’ai laissé mon empreinte…

Durant ce voyage, j’ai mûri, j’ai appris, j’ai grandi, dans le sens propre comme dans le sens figuré. J’ai compris que nous, Européens et Africains, si on se serre les coudes, on peut tout changer et offrir une vie meilleure à chacun !

Ce que je retiens de ce Do It, c’est que pour une fois dans ma vie, je me suis sentie attendue. Pour une fois, j’ai vécu ! Et cela fait du bien ! Finalement, à part ma famille et peut-être mes études, plus rien ne me retient ici ! Il est temps de changer le monde et ce, sans attendre demain !

J’encourage chaque jeune de minimum 16 ans à s’engager dans ce Do-It. C’est une expérience de vie unique, riche en émotions et en rencontres. Il faut juste un peu de courage et une belle dose de motivation.

N’hésitez pas ! Foncez !

Do It 2K16 ! On est les meilleurs !

Mada ! ON EST LA !

Pour toujours et à jamais, Elisa Porta, 16 ans, Doïtienne